•  

    De Cordobà à Paranà.
    Je pense qu'il y a des gens où le seul moment où ils ont un contact avec la Terre, c'est quand leur langue touche la feuille de salade de leur hamburger.
     
    Jeudi 21 Octobre 2010.
     
    Même jour.
    Des gens qui habitent sur des tas d'ordures, des sacs plastiques dans tous les arbres, des routes qui se construisent encore et encore.... et Mafalda de Quino. indémodable : "Pôqué papa va trabajar? Porqué es asì, Guillo en eso mundo"
     
    Je crois que l'Homme n'est plus adapté à son environnement, et selon le fameux Darwin c'est la mort...
    En somme, le capitalisme, c'est la pendaison assurée.
     
    De là, où se trouve la solution? "A dentro diront certains", "La soluciòn es la educaciòn" diront d'autres. Moi je pense à la musique, elle soigne et réjouit... elle "donne une âme à l'Univers, un charme à la tristesse..." Platon.

    votre commentaire
  •  

    Mercredi, 7h30.
     
    Le soleil s'est levé face à la rive de rochers où je campe. Des oiseaux sont venus me saluer, dont un tout blanc avec une houpette derrière la tête. Il a plongé la tête deux fois dans l'eau avant de déployer gracieusement ses ailes pour repartir.
     
    Je bois mon café. Il n'y a personne. C'est vraiment le bonheur. Cet immense lac, les montagnes en face, la lande herbeuse où je me trouve, les arbres et la piste de terre rouge derrière moi qui me surplombent...
    Hier, je me trouvais au même endroit où j'ai passé toute l'après midi à glander, à regarder le paysage, les deux types qui faisaient de la planche à voile...
     
    Le 17 dans la nuit, je campais déjà au bord du lac. Une prairie cernée de maisons et du camping fermé, où passaient des chevaux. Un renard s'est glissé furtivement sur la lande avant d'être démasqué et hué par un oiseau. L'un de ces crétins de chevaux a cru qu'il pouvait bouffer ma tente. Ca m'a foutu les pétoches, j'ai cru qu'on me balancait des pierres. En passant la tête au dehors, le susdit a détalé dans l'obscurité lunaire.
     
    Ciudad Villa el Dique.

    votre commentaire